Publications par S. CROUZET

Jacques André Guillien

Jacques André Guillien est né le 23 juin  1921 au Bourg d’Augy à Saint-Léopardin-d’Augy (Allier). En 1936, il entre à l’École pratique et rejoint les Jeunesses Communistes. C’est Jacques qui  fonde d’ailleurs par la suite la cellule communiste de Teillet-Argenty. Ouvrier-forgeron, il travaille à l’usine Le Réservoir de Montluçon qui produit des réservoirs de freinage pour les trains.

Émile Perruchet

Émile Perruchet est né le 18 juin 1925, sur une péniche, au lieu-dit La Cloie (Dun-sur-Auron, Cher). En 1943, il épouse Maria Mousson à Montluçon. Ils ont un enfant. En 1944, Émile travaille à l’usine Saint-Jacques de Montluçon comme ouvrier-aiguilleur et fait partie de la Résistance. Il distribue des tracts et appartient aux FTP sous le pseudonyme de Marius.

L’attaque de l’hôtel de l’Écu

Depuis juin 1944, l’hôtel de l’Écu de Montluçon, rue Paul Constans, près du pont Saint-Pierre, est occupé par le Comité d’action pour la justice sociale, un groupe collaborationniste lié à la milice de Vichy et dirigé par un certain Lamy. La bande à Lamy commet de nombreuses exactions sur la population du bassin montluçonnais.

Irène Cordat

Irène Mouroux est née à Uzerche (Corrèze), le 29 mai 1924. Elle est en partie élevée par sa tante et son oncle, sa famille ayant parfois du mal « à joindre les deux bouts » . En mai-juin 1940, elle obtient à Limoges son diplôme de de sténodactylo et rejoint sa famille installée à Montluçon.

Ils ont pris le maquis, un livre de Fabrice Grenard

Né en 1975, Fabrice Grenard est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, agrégé et docteur en Histoire. Spécialiste des aspects économiques et sociaux de la Seconde Guerre mondiale ainsi que des maquis, il est à la tête du service historique de la Fondation de la Résistance.

Tilou

Louis, Georges, Bavay (dit Tilou) est le fils de Louis, Auguste, Bavay. Tilou est né, le 25 janvier 1922, dans le 10e arrondissement parisien, 31 rue Corbeau. En 1935, La famille Bavay s’installe à Montluçon.

La tragédie des Grises

Depuis le 6 juin 1944, les Allemands cherchent à tout prix à sauvegarder le contrôle des grands axes de circulation afin de faire remonter leurs troupes vers la Normandie, puis vers le Nord-Est.

Ils mènent une lutte sans merci contre les maquis et n’hésitent pas à s’en prendre aux civils. Les exactions se multiplient.