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Une association au service du public et un Musée de la Résistance et de la Déportation

L’Association du Musée de la Résistance de Montluçon a été créée en 1987 par d’anciens résistants désireux de faire connaître les luttes de tous ceux et celles qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, se sont dressés pour lutter contre l’occupant et le régime dit de l’État français.

C’est ainsi qu’un musée consacré à l’histoire de la Résistance montluçonnaise a été mis en place. Il se trouve actuellement rue Gustave Courbet à Montluçon. 

Notre association, qui appartient au réseau du Musée de la Résistance nationale, a pris en 1991 le nom d‘Association Bourbonnaise des Amis du Musée de la Résistance nationale, et en 2024 celui de Musée de la Résistance et de la Déportation de Montluçon et du Bourbonnais (MUREDE) Elle poursuit l’œuvre entreprise depuis 1987 avec des expositions muséographiques fixes et itinérantes et des publications.

Le Musée lui-même est actuellement fermé suite aux dégâts provoqués par le violent orage du 15 juillet 2023, mais nous assurons tous les mercredis une permanence dans les locaux de l’école Paul Lafargue de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 16 h. Nous pouvons aussi vous rencontrer sur rendez-vous.  

  • ÉVÉNEMENTS

  • AGENDA

Du 7 au 21 décembre

Exposition sur la libération

de Montluçon et de son bassin

 Médiathèque Boris Vian, Montluçon 

  • À LIRE SUR NOTRE BLOG

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François Mathieu

L’entretien du 17 novembre 1982 entre François Mathieu (1898-1993) et Jean Bidault est particulièrement intéressant. Il aborde plusieurs sujets : l’état d’esprit des ouvriers montluçonnais dans l’entre-deux guerres, les conditions de vie des déportés dans les camps nazis, les marches de la mort, le rapatriement et les difficultés du retour à une vie normale.
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Dans la nuit, la liberté …. un livre de Jean-Claude Sandrier

Jean-Claude Sandrier a toujours été partagé entre Bourbonnais et Berry.  Il est né, en août 1945, dans l’Allier, à Gannat, la ville où son père a fait la connaissance de sa mère, Marthe, lors de ses activités de résistant, mais c'est dans le Cher qu’il a fait sa vie politique.
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Jeanne Desseigne

Jeanne est née dans le Cher, à Vernais. Elle s’installe à Montluçon en 1939 où elle continue d’exercer son métier de couturière à domicile. En 1943, Jeanne accepte d’aider la Résistance. Elle distribue des tracts et transmet des messages pour l’organisation des MUR. Son fils est recherché par les Allemands. Le 6 mai 1944, Jeanne est arrêtée.
Photographie de Jacques Guillien (vers 1953)©MUREDE

Jacques André Guillien

Jacques André Guillien est né le 23 juin  1921 au Bourg d'Augy à Saint-Léopardin-d'Augy (Allier). En 1936, il entre à l'École pratique et rejoint les Jeunesses Communistes. C'est Jacques qui  fonde d'ailleurs par la suite la cellule communiste de Teillet-Argenty. Ouvrier-forgeron, il travaille à l'usine Le Réservoir de Montluçon qui produit des réservoirs de freinage pour les trains.
Photographie d'Emile Perruchet prise aux alentours de 1954 pour un document officiel (carte de déporté résistant, Direction interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand).©MUREDE

Émile Perruchet

Émile Perruchet est né le 18 juin 1925, sur une péniche, au lieu-dit La Cloie (Dun-sur-Auron, Cher). En 1943, il épouse Maria Mousson à Montluçon. Ils ont un enfant. En 1944, Émile travaille à l'usine Saint-Jacques de Montluçon comme ouvrier-aiguilleur et fait partie de la Résistance. Il distribue des tracts et appartient aux FTP sous le pseudonyme de Marius.
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L’attaque de l’hôtel de l’Écu

Une action coup de poing est alors décidée par l’état-major des FFI, dirigé par Ernest Frank. L’opération réunit, sous la direction de Raymond Courteau, des maquis AS-MUR et FTP, qui reçoivent pour l’occasion un supplément d’armement.
Irène (aquarelle d'Émile Roméro)©MUREDE

Irène Cordat

Irène Mouroux est née à Uzerche (Corrèze), le 29 mai 1924. Elle est en partie élevée par sa tante et son oncle, sa famille ayant parfois du mal « à joindre les deux bouts » . En mai-juin 1940, elle obtient à Limoges son diplôme de de sténodactylo et rejoint sa famille installée à Montluçon.
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Ils ont pris le maquis, un livre de Fabrice Grenard

Né en 1975, Fabrice Grenard est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, agrégé et docteur en Histoire. Spécialiste des aspects économiques et sociaux de la Seconde Guerre mondiale ainsi que des maquis, il est à la tête du service historique de la Fondation de la Résistance.
Louis Georges Bavay jeune©MUREDE

Tilou

Louis, Georges, Bavay (dit Tilou) est le fils de Louis, Auguste, Bavay. Tilou est né, le 25 janvier 1922, dans le 10e arrondissement parisien, 31 rue Corbeau. En 1935, La famille Bavay s’installe à Montluçon.
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  • Publications

En vente au musée

Montluçon, 6 Janvier 1943 La mobilisation contre le départ des requis

Le livret est vendu au prix de 10 euros et montre l’importance pour la résistance montluçonnaise de la manifestation populaire du 6 janvier 1943.

Cet événement marque en effet l’histoire de la résistance à l’occupant nazi mais aussi au régime de collaboration mené par le gouvernement dit de l’État français.

D’usines en maquis, Le bassin montluçonnais

Le catalogue de l’exposition D’usines en maquis est vendu au prix de 5 euros. Vous y trouverez des biographies (notamment Marx Dormoy, Louis Bavay fils, Pierre Kaan, Georges Gavelle, Raymond Courteau, Ernest Frank, Jean Mathé, Jean-Gabriel Séruzier) ainsi que d’autres éléments qui permettent de comprendre la résistance dans le Montluçonnais.

La libération de Montluçon et de son bassin - Août 1944

Le catalogue de l’exposition La libération de Montluçon et de son bassin. Août 1944 est disponible à la vente au prix de 10 €.  Il reprend les grands thèmes abordés dans les différents panneaux de l’exposition, tout en les approfondissant.