Publications par S. CROUZET

Nancy Wake

Le 9 mai  (2025), cinq amies australiennes ont achevé leur Nancy Wake Memorial Ride, à Verneix (Allier). Ce trajet à vélo a été conçu pour hommage à la grande figure de la Résistance qu’était Nancy Wake. Ce circuit a fait passer les cyclistes australiennes par Saint-Genès-Champanelle (Puy-de-Dôme), Saint-Gervais-d’Auvergne, Montmarault (Allier), Montluçon, Saint-Amand-Montrond (Cher), Bourges, Issoudun (Indre), Châteauroux, la Châtre, Verneix. Les cinq femmes ont pris le temps de visiter notre Musée lors de leur passage à Montluçon et nous étions présents lors de la cérémonie de Verneix.  Qui était donc Nancy Wake ? Pourquoi le vélo ?

John William

Le 10 mars 1944, les otages sont transférés à la prison de la Mal-Coiffée de Moulins. Dix d’entre eux sont transférés à Compiègne puis déportés en Allemagne, à Buchenwald ou à Neuengamme. Armand se retrouve dans ce dernier camp. Il est affecté à un  Kommando de la Metalwerk, annexe de la firme Walther. Ses compétences professionnelles et sa pratique de l’allemand vont lui permettre de survivre en dépit de son appartenance à une prétendue « race inférieure ». Il est évacué en avril 1945 à Lübeck où il est pris en charge en mai par les Suédois.

André Chicaud

Lors de son internement (à Saint-Sulpice-la-Pointe), il fait la connaissance du peintre Boris Taslitzky qui fait son portrait. Chicaud connaît ensuite l’enfer de Buchenwald où il arrive début août 1944.  Transféré au kommando de Weferlingen, il travaille dans les mines de potasse. Il est libéré le 12 avril 1945. Après 52 mois de détention, il pèse 34 kilos.

François Mathieu

L’entretien du 17 novembre 1982 entre François Mathieu (1898-1993) et Jean Bidault est particulièrement intéressant. Il aborde plusieurs sujets : l’état d’esprit des ouvriers montluçonnais dans l’entre-deux guerres, les conditions de vie des déportés dans les camps nazis, les marches de la mort, le rapatriement et les difficultés du retour à une vie normale.

Jeanne Desseigne

Jeanne est née dans le Cher, à Vernais. Elle s’installe à Montluçon en 1939 où elle continue d’exercer son métier de couturière à domicile. En 1943, Jeanne accepte d’aider la Résistance. Elle distribue des tracts et transmet des messages pour l’organisation des MUR. Son fils est recherché par les Allemands. Le 6 mai 1944, Jeanne est arrêtée.

Émile Perruchet

Émile Perruchet est né le 18 juin 1925, sur une péniche, au lieu-dit La Cloie (Dun-sur-Auron, Cher). En 1943, il épouse Maria Mousson à Montluçon. Ils ont un enfant. En 1944, Émile travaille à l’usine Saint-Jacques de Montluçon comme ouvrier-aiguilleur et fait partie de la Résistance. Il distribue des tracts et appartient aux FTP sous le pseudonyme de Marius.

Irène Cordat

Irène Mouroux est née à Uzerche (Corrèze), le 29 mai 1924. Elle est en partie élevée par sa tante et son oncle, sa famille ayant parfois du mal « à joindre les deux bouts » . En mai-juin 1940, elle obtient à Limoges son diplôme de de sténodactylo et rejoint sa famille installée à Montluçon.

Ils ont pris le maquis, un livre de Fabrice Grenard

Né en 1975, Fabrice Grenard est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, agrégé et docteur en Histoire. Spécialiste des aspects économiques et sociaux de la Seconde Guerre mondiale ainsi que des maquis, il est à la tête du service historique de la Fondation de la Résistance.

Tilou

Louis, Georges, Bavay (dit Tilou) est le fils de Louis, Auguste, Bavay. Tilou est né, le 25 janvier 1922, dans le 10e arrondissement parisien, 31 rue Corbeau. En 1935, La famille Bavay s’installe à Montluçon. Le père Bavay y tient un magasin d’articles de pêche, place des Trois Ayards. En 1935-1936, il rejoint les communistes et se montre de plus en plus actif dans le parti. Son fils partage ses idées politiques.

La tragédie des Grises

Depuis le 6 juin 1944, les Allemands cherchent à tout prix à sauvegarder le contrôle des grands axes de circulation afin de faire remonter leurs troupes vers la Normandie, puis vers le Nord-Est.

Ils mènent une lutte sans merci contre les maquis et n’hésitent pas à s’en prendre aux civils. Les exactions se multiplient.