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La libération de Montluçon (août 1944)

Maquisards et Montluçonnais mettent 5 jours pour libérer la ville du 20 au 24 août 1944. Les combats font rage du côté de la caserne. Les Allemands sont assiégés et tentent plusieurs sorties. Ils incendient les maisons voisines. Dans la nuit du 24 au 25, ils profitent de l'arrivée d'une de leurs colonnes pour quitter la caserne et se diriger vers Moulins. Le 25, les FFI, dont ceux de la compagnie Michel, arrêtent à Quinssaines une autre colonne allemande venue de la Creuse. Ils l’obligent à contourner Montluçon. Le 26, la colonne bifurque vers Huriel et Vallon–en-Sully. Elle se dirige sur Moulins en semant la mort sur son passage.        
Cérémonie du 8 août 2025 à BouilloleMUREDE

La bataille de Bouillole (8 août 1944)

La commémoration du 81e anniversaire de la bataille de Bouillole s'est tenu il y a deux jours. Le matin, plusieurs dépôts de gerbes ont eu lieu aux cimetières de Theneuille et de Cérilly. L'après-midi, à 18 h, un autre rassemblement s'est tenu devant la stèle de Bouillole en présence des élus, des associations et de la population. Nous y étions. Que s'est-il passé à Bouillole ? Il convient d'abord de situer les lieux.  La ferme de Bouillole (commune de Saint-Plaisir, Allier) se trouve en lisière de la forêt de Civrais, près d’Ygrande. En août 1944, plusieurs groupes de maquisards sont installés dans la ferme et la forêt.
SHD caen

Jean Dutheil

Le 23 juillet 1943, lors de l’accident de l’avion de la Royal Air Force qui s’est écrasé à Saint-Sauvier, Jean Dutheil attire l’attention des Allemands qui l’obligent à descendre dans l’étang de La Romagère chercher les containers cachés par les résistants. A l’automne 1943, il reprend ses études en deuxième année de Pharmacie à Clermont-Ferrand. En 1939, l’université de Strasbourg, se sentant menacée, s’installe à Clermont-Ferrand et quand l’Armistice est signé, professeurs et étudiants refusent de retourner en Alsace redevenue allemande. Dès 1941, les premiers mouvements de résistance se manifestent chez les étudiants strasbourgeois et clermontois.
Photographie de Nancy Wake (1945)DP

Nancy Wake

Le 9 mai  (2025), cinq amies australiennes ont achevé leur Nancy Wake Memorial Ride, à Verneix (Allier). Ce trajet à vélo a été conçu pour hommage à la grande figure de la Résistance qu'était Nancy Wake. Ce circuit a fait passer les cyclistes australiennes par Saint-Genès-Champanelle (Puy-de-Dôme), Saint-Gervais-d’Auvergne, Montmarault (Allier), Montluçon, Saint-Amand-Montrond (Cher), Bourges, Issoudun (Indre), Châteauroux, la Châtre, Verneix. Les cinq femmes ont pris le temps de visiter notre Musée lors de leur passage à Montluçon et nous étions présents lors de la cérémonie de Verneix.  Qui était donc Nancy Wake ? Pourquoi le vélo ?
Photo en buste de John William©MUREDE

John William

Le 10 mars 1944, les otages sont transférés à la prison de la Mal-Coiffée de Moulins. Dix d'entre eux sont transférés à Compiègne puis déportés en Allemagne, à Buchenwald ou à Neuengamme. Armand se retrouve dans ce dernier camp. Il est affecté à un  Kommando de la Metalwerk, annexe de la firme Walther. Ses compétences professionnelles et sa pratique de l’allemand vont lui permettre de survivre en dépit de son appartenance à une prétendue « race inférieure ». Il est évacué en avril 1945 à Lübeck où il est pris en charge en mai par les Suédois.
Jacky Laplume

Boris Taslitzky (1911-2005) et les déportés bourbonnais

Il est temps de parler de ce peintre engagé qui nous a laissé de très nombreuses œuvres reflétant ses combats. Dans le cadre de l’exposition sur la déportation que notre Musée prépare actuellement, nous avons utilisé deux de ses œuvres.
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Rencontre avec Jean-Claude Sandrier

A l'occasion de la présentation de son ouvrage, Jean-Claude Sandrier a remis au Président du MUREDE, Jacky Laplume, un chèque de 1000 euros. Cette somme correspond aux droits d'auteur qu'il cède à notre association.
Photographie d'André ChicaudONACVG du Puy-de-Dôme

André Chicaud

Lors de son internement (à Saint-Sulpice-la-Pointe), il fait la connaissance du peintre Boris Taslitzky qui fait son portrait. Chicaud connaît ensuite l'enfer de Buchenwald où il arrive début août 1944.  Transféré au kommando de Weferlingen, il travaille dans les mines de potasse. Il est libéré le 12 avril 1945. Après 52 mois de détention, il pèse 34 kilos.